Resumen: Le terme « merveilleux » s’enrichit d’une tradition très ancienne et connait des significations différentes. Au Moyen Âge, des œuvres comme le Roman d’Alexandre d’Alexandre de Paris utilisaient déjà ce concept pour séduire le public médiéval avec les différentes épreuves que le héros devait affronter. De cette manière, le pouvoir d’Alexandre le Grand, qui a voulu conquérir tout le monde, de la Grèce à l’Inde, augmentait. L’objectif de notre travail est de recenser les motifs merveilleux de ce roman et de les classer en trois grands groupes : lieux, altérité et animaux. D’abord, nous avons disposé les lieux merveilleux en deux groupes, selon s’il s’agit des merveilles orientales, donc des lieux naturels ou des merveilles indiennes, c’est-à-dire des espaces construits par les hommes. Ensuite, nous avons emprunté le terme « l’Autre » à Dubost pour désigner l’estrange, c’est-à-dire l’altérité merveilleuse indienne du Roman d’Alexandre, que nous avons organisée en deux sous-chapitres selon si ces hommes ou femmes ont un comportement sauvage ou si ce sont des femmes reliées à la nature. Le dernier chapitre s’occupe du bestiaire merveilleux, que l’auteur désigne comme « les merveilles de l’Inde », car leur présence dans le roman est intimement associée aux déserts indiens, réservoir inépuisable des merveilles orientales. Ils font aussi partie de l’estrange qui désigne l’altérité merveilleuse, hybride ou monstrueuse, liée à des textes médiévaux, notamment aux romans d’Alexandre le Grand. Ces animaux sont perçus par le lecteur comme extraordinaires parce qu’ils symbolisent la peur de l’inconnu reliée au désert.