Resumen: Le titre « L’amitié, l’amour et l’aventure dans le roman médiéval de Méraugis de Portlesguez de Raoul de Houdenc » exprime l’objectif de l’analyse faite dans le travail : la relation de ces élément avec Méraugis, le héros de l’histoire. En ce qui concerne la methodologie, le travail se propose d’étudier l’évolution de ces trois piliers romanesque cités dans le titre au long du roman. D’abord, en ce qui concerne l’amitié, le travail se propose d’étudier quels sont les personnages concernés par ce sentiement et en quelle mesure elle conditionne leurs décisions. Ensuite, on aborde le sujet de l’amour en essayant de remarquer son évolution et ses conséquences chez les personnages importants de l’histoire. Finalement, on analyse l’aventure pour constater comment elle représente un point essentiel pour le développement de l’action. Les résultats de ce travail sont très intéressants puisque le héros, Méraugis, ne semble pas être un chevalier typique qui suit le prototype de l’idéal chevaleresque du roman courtois. D’abord, on voit qu’il n’est pas capable de maintenir son amitié avec son ami Gorvain et, en plus, provoque l’inimité d’autrui sans nécessité. Ensuite, il a besoin de l’aide de son amie puisqu’il perd la maitrise de soi rapidement, par exemple, dans l’épisode de l’Esplumoir de Merlin. Il donne aussi l’image d’un chevalier non conventionnel lors de son aventure : un chevalier qui est irresponsable et qui utilise la tromperie lors des situatons hostiles. D’abord, il feint sa mort dans l’épisode de l’île sans Nom et se déguise en femme pour cacher son identité, ce qui est comique et contraire au modèle chevaleresque. Dans le château de Monhaut il se déguise en fou pour sauvegarder sa vie. Raoul de Houdenc fait appel aux déguisements pour démythifier l’image du chevalier romanesque. En outre, il n’abolit pas la mauvaise coutume de la Cité sans Nom ni celle de la Ronde, comme exige le code chevaleresque. Il abandonne Lidoine, ce qui représente une transgression du code chevaleresque qui exigent la défense et protection des femmes, et il devra payer cher cette erreur. Bref, Raoul de Houdenc parodie dans ce roman le modèle chevaleresque courtois.