TAZ-TFG-2017-4767


La feminización de los nombres de profesión en francés

Laita Contín, Lucía
Señalada García, Francisco José (dir.)

Universidad de Zaragoza, FFYL, 2017
Departamento de Filología Francesa, Área de Filología Francesa

Graduado en Lenguas Modernas

Resumen: LA FÉMINISATION DES NOMS DE MÉTIERS EN FRANÇAIS La féminisation des noms de métiers, grades, titres et fonctions est un sujet qui a suscité en France beaucoup de polémiques au fil du temps. D’un côté nous trouvons les partisans de la féminisation, qui estiment que la langue doit évoluer en même temps que la société et de l’autre côté nous trouvons ceux qui défendent qu’il faut suivre les règles que dicte l’Académie française, qui a manifesté son opposition à la féminisation. Les années 80 ont marqué un tournant en France pour ce qui est de la féminisation des noms de métiers. En 1984, Yvette Roudy, ministre déléguée aux Droits de la femme depuis 1981, a créé une Commission dont le but était d’analyser la question de la féminisation des noms de métiers afin de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. Cette Commission a élaboré une liste de règles de féminisation qui a été publiée dans la Circulaire de Laurent Fabius de 1986. En 1998, une nouvelle circulaire a été proposée à l’initiative de Lionel Jospin. Il a demandé à l’Institut National de la Langue Française de rédiger une liste comportant des termes féminisés employés dans les pays francophones et des conseils sur les formes féminines les plus convenables aux usages du moment. Cette liste a été publiée en 1999. En raison de cela l’Académie a divulgué une déclaration en 2002 afin de se positionner sur la question. Toutefois, même si l’intervention de l’INaLF concernant la féminisation des métiers a représenté une grande avancée, les polémiques ont continué jusqu’à aujourd’hui. La féminisation des noms de métiers a été perçue différemment dans le reste de pays de la francophonie. Au Québec, en Suisse et en Belgique, lorsque la question est devenue un sujet d’actualité, de différentes institutions se sont mises au travail afin de créer des règles de féminisation, des listes comprenant des termes féminisés. Tel est le cas du Québec, pays pionner de la féminisation des noms de métiers. En Suisse, les différents cantons (sauf celui de Valais) ont publié des directives et des règlements sur le sujet. En Belgique, une Commission de féminisation a été créée par le Conseil supérieur de la langue française. Elle a publié un guide en 1994 qui a été réédité quelques ans après offrant au public une liste très riche de noms de métiers ainsi que des règles de féminisation. L’objectif de notre étude est de voir comment la francophonie s’est comportée vis-à-vis de la féminisation des noms de métiers depuis son apparition et jusqu’à nos jours.

Tipo de Trabajo Académico: Trabajo Fin de Grado

Creative Commons License



El registro pertenece a las siguientes colecciones:
Trabajos académicos > Trabajos Académicos por Centro > Facultad de Filosofía y Letras
Trabajos académicos > Trabajos fin de grado



Volver a la búsqueda

Valore este documento:

Rate this document:
1
2
3
 
(Sin ninguna reseña)