Resumen: Les œuvres d’art ont toujours suscité un vif intérêt et c’est grâce à leurs titres que l’on a pu connaître les œuvres les plus importantes depuis l’Antiquité jusqu’aujourd’hui. Cependant, comme nous ne partageons pas tous la même langue, on a ressenti le besoin de traduire ces titres en d’autres langues pour que les créations soient à la portée du public. Mais, selon la culture du lieu où une œuvre est exportée, au lieu d’en faire une simple traduction, on peut décider de l’adapter ou d’en donner une nouvelle interprétation pour essayer de transmettre le même sens que le titre original de l’œuvre. Dans ce cas, nous nous intéressons aux pendants en espagnol des titres de quelques sculptures et peintures d’artistes français appartenant aux XIXe et XXe siècles. On s’est rendu compte, ces dernières années, de l’importance de ce phénomène. Ainsi, nous pouvons trouver aujourd’hui de nombreux ouvrages développant le sujet de la traduction des titres des œuvres d’art. Parmi ces ouvrages, il faut souligner celui de María Luisa Rodriguez Muñoz, « Tendencias actuales en la traducción de títulos de obras de arte plástico », qui nous ont informée des techniques et des stratégies employées dans l’exportation des œuvres d’art : la conservation du titre original ou la substitution du titre original par une traduction, qui peut être totale ou partielle. Quant au fait d’adapter ou d’interpréter une œuvre et son titre, ce ne sont pas seulement les mots ce qui entre en jeu, mais aussi la culture ; on est en train de traduire la culture et on doit tenir compte de quelques aspects de la culture source pour les adapter dans la culture cible. Cela peut donc poser de problèmes, parce que, si le traducteur fait une mauvaise adaptation ou interprétation, il ne respecte pas la volonté de l’artiste qui a attribué un titre à son œuvre.