Resumen: Si le simple fait de rappeler une date, un personnage, ou un événement déterminé contient le danger de construire ou reconstruire, le passé en servant une série d’intérêts ; ce choix amène aussi implicitement au fait de ne pas rappeler d’autres événements et d’oublier une partie de ses acteurs. Pour cela, en appliquant cette maxime à l’histoire de la participation espagnole dans la Résistance, il n’est pas difficile d’approfondir au sujet des facteurs qui ont fait le retard de son étude et de sa reconnaissance officielle, une réalité qui uniquement au milieu de années quatre-vingt-dix réussit à secouer avec intensité la mémoire collective franco-espagnole. Face à une absence importante de travaux professionnels, une série d’œuvres, où le témoignage est le personnage central, ont réussi à conserver la mémoire des espagnols qui intégrèrent les rangs de la Résistance. Mais une bonne partie de ces œuvres ne dépassent pas le filtre de la discipline historique. Cela a été et continuera d’être le stigmate que présente « l’historiographie » qui s’occupe de la participation espagnole dans la Résistance Idioma: Francés Año: 2017 Publicado en: Conserveries mémorielles 20 (2017), [10 pp.] ISSN: 1718-5556 Originalmente disponible en: Texto completo de la revista
Tipo y forma: Article (Published version)
Exportado de SIDERAL (2025-01-24-14:51:13)