Resumen: La situation plurilinguistique du Maroc donne lieu à de nombreuses manifestations dérivées du contact entre les langues, surtout entre l’arabe dialectal et le français mésolectal. La première constitue la langue maternelle de la plupart des marocains ainsi que la langue véhiculaire de la communication et la deuxième est la variété du français la plus parlé au Maroc. Parmi les plusieurs phénomènes qui se produisent, nous étudions les interférences. En effet, ce mémoire vise à présenter et analyser les interférences les plus fréquentes à partir d’un corpus fourni par des jeunes marocains et donc utilisateurs de ce phénomène dans leur quotidien. Pour appuyer nos observations et pour enrichir notre analyse, nous nous sommes servis d’un ensemble de références bibliographiques. D’abord, nous présentons le but de ce mémoire, la méthode employée et l’organisation du document. Ensuite, nous expliquons le contexte linguistique, très utile pour comprendre la situation linguistique marocaine. Après cela, la classification que nous proposons est double. D’une part, le domaine phonologique, où les d’interférences les plus fréquentes et les plus nombreuses se développent. D’autre part, la sphère morphologique et syntaxique, qu'elle est souvent difficile de séparer car les erreurs affectent en même temps les deux domaines linguistiques. La sphère sémantique est très riche en phénomènes dérivés du contact langagier, mais il s’agit des phénomènes autres que les interférences, comme les emprunts ou les néologismes, dont l’étude suppose le dépassement du nombre maximal de mots autorisé. Finalement, nous exposons les conclusions auxquelles nous sommes arrivés à travers l’analyse exhaustive de ces écarts par rapport à la norme.