Resumen: Fingersmith (2002), Sarah Waters’ third neo-Victorian novel, represents the culmination of her sustained attempt, in Tipping the Velvet (1998) and Affinity (1999), to provide contemporary readers with an alternative representation of Victorian society in which the invisible and marginalised homosexual women are made to occupy the focal centre. The article offers a reading of the novel aimed at demonstrating that the key for the construction of this alternative recreation of our recent past lies in the crossing of the class, gender and moral boundaries determining the roles of men and women in a power structure of domination and subservience whose cultural expression is Victorian pornography.
Dans le sillage de Tipping the Velvet (1998) et de Affinity (1999), le troisième roman néo-victorien de Sarah Waters, Fingersmith (2002), est le point culminant de son projet consistant à fournir au lecteur contemporain une représentation différente de la société victorienne, dans laquelle les homosexuelles invisibles et marginalisées deviennent le point focal du récit. Cet article propose une lecture du roman dont le but est de démontrer que le moyen privilégié de construire cette vision différente de notre passé récent réside dans la traversée des frontières morales, de genre et de classe qui déterminent les rôles masculins et féminins au sein d’une structure de pouvoir dont la pornographie victorienne est l’expression culturelle. Idioma: Inglés Año: 2015 Publicado en: Etudes britanniques contemporaines 48 (2015), 1-11 ISSN: 1168-4917 Originalmente disponible en: Texto completo de la revista